Body Positivisme : un mouvement en mutation

Depuis plusieurs décennies, le mouvement du body positivisme a évolué, passant d’une révolution contre les normes esthétiques oppressives à une expression individualiste de l’acceptation de soi.  Originalement conçu par les femmes grosses comme un cri de résistance contre les normes de beauté restrictives et discriminatoires, le mouvement a désormais été récupéré par une variété de voix. Il a évolué pour devenir une plate-forme où une multitude de voix s’expriment, parfois au détriment de son essence militante initiale.

body positivisme

Les origines du body positivisme

L’histoire du body positivisme remonte à plusieurs décennies, mais ses origines modernes peuvent être retracées dans les années 1960-70. À cette époque, des voix marginales commencent à se faire entendre, défiant les normes rigides de beauté et de taille imposées par la société. Llewellyn Louderback, auteur américain, publie en 1967 un article intitulé « More People Should be Fat! » dans The Saturday Evening Post, exposant les défis rencontrés par sa femme en raison de son poids. Cet article inspire Bill Fabrey à fonder en 1969 la National Association to Advance Fat Acceptance (NAAFA), luttant contre la discrimination envers les personnes en surpoids. Ensuite, en 1996, l’association The Body Positive est fondée par Connie Sobczak et Elizabeth Scott, avec pour objectif d’aider les individus à accepter leur corps et à lutter contre les troubles alimentaires.

Un mouvement qui évolue

Cependant, au fil des décennies, le body positivisme a subi des transformations significatives. Avec l’avènement des réseaux sociaux, le mouvement a connu une popularité croissante, atteignant un public plus large. Les plateformes telles que Instagram et Twitter ont permis à un large éventail de personnes de partager leurs expériences et de revendiquer l’acceptation de soi, quel que soit leur poids ou leur apparence. Mais cette popularité a également entraîné une dilution du message original du mouvement. De nos jours, il n’est pas rare de voir des personnes minces et répondant aux normes, utiliser le hashtag #bodypositive pour partager leurs propres insécurités physiques, telles que des vergetures ou des bourrelets. Bien que ces préoccupations soient légitimes, elles émanent souvent de corps qui correspondent déjà aux normes de beauté dominantes, détournant ainsi l’attention des personnes qui étaient à l’origine marginalisées en raison de leur poids ou de leur apparence.

Une ré-appropriation critiquée

Cette évolution du body positivisme a suscité des débats au sein du mouvement lui-même. Des voix s’élèvent pour dénoncer la déformation du mouvement, qui était à l’origine politique et militante. Le collectif Gras Politique, une association française luttant contre la grossophobie, souligne que le mouvement a été porté par des femmes grosses et racisées se sentant invisibles et mal considérées dans la société américaine. L’utilisation du mouvement par des personnes minces et conventionnellement belles a conduit à une perte de l’essence même du body positivisme, qui était de défier les normes de beauté dominantes et de lutter contre la discrimination basée sur le poids.

Dans son édition de juillet, le *Süddeutsche Zeitung Magazin* dresse un portrait désabusé du body positivisme, qualifiant le mouvement de “beau principe” mais aussi d' »idée fabuleuse » difficilement réalisable dans une société où les normes de beauté sont étroitement liées au capitalisme. Le magazine souligne également comment le mouvement a été détourné par l’industrie de la mode et de la beauté, devenant parfois une simple stratégie marketing. Le magazine allemand souligne que le retour de l’extrême maigreur sur les podiums de la haute couture et les campagnes publicitaires « prétendument inclusives » ne font que perpétuer les injonctions esthétiques traditionnelles. En effet, bien que des mannequins plus size soient mis en avant, ils sont souvent présentés avec des traits conventionnellement attrayants, ce qui renforce la pression sur l’apparence physique plutôt que de la réduire et invisibilise d’autant plus les corps gros et très gros. Face à ces constats, le concept de « body neutrality » émerge, mettant l’accent non pas sur l’aspect esthétique des corps, mais sur la dissociation de la valeur personnelle de l’apparence physique.

Vers plus d’inclusivité ?

Outre les nombreuses critiques de ré-appropriation du mouvement body positive par un public non concerné par la problématique initiale, certain.es défenseur.euses du mouvement soutiennent que le body positivisme devrait être inclusif de toutes les formes de corps et de toutes les expériences. Vannah Malila, fondatrice de CURVE, le premier mouvement body positive en Belgique, insiste sur le fait que le body positive concerne tout le monde, y compris les personnes minces. Elle souligne que les hommes ont également du mal à assumer leurs complexes et que leur représentation dans le mouvement est encore trop faible. Pour elle, le message du mouvement va bien au-delà du simple fait d’accepter ses rondeurs ; il s’agit plutôt d’accepter et de célébrer la diversité corporelle dans toutes ses formes.

Conclusion

En conclusion, le body positivisme émerge comme un mouvement en mutation, ayant traversé des décennies d’évolution depuis ses origines militantes dans les années 1960-70. Initialement conçu comme une réponse aux normes de beauté oppressives par les personnes grosses et très grosses, il a évolué pour devenir une plate-forme d’acceptation de soi où diverses voix s’expriment. Cependant, cette popularité croissante a conduit à une réappropriation critiquée du mouvement, avec des voix dénonçant sa dilution et sa déformation par des individus qui entrent néanmoins dans les cases conventionnelles de la beauté. Malgré cela, certain.es défenseur.euses du body positivisme soutiennent une vision inclusive, célébrant la diversité corporelle dans toutes ses formes. Dans l’ensemble, le body positivisme est à un tournant de son histoire. Alors que le mouvement continue d’évoluer, il est crucial de se souvenir de ses origines militantes et de s’efforcer de maintenir son engagement en faveur de la justice sociale et de l’inclusivité. Seulement ainsi pourra-t-il véritablement atteindre son objectif de libérer tous les corps des contraintes des normes esthétiques oppressives.

Bibliographie

Collectif Gras Politique. (2024). Body Positivisme : Plus que jamais, un mouvement militant [Blog post]. Récupéré sur https://graspolitique.fr/body-positivisme-plus-que-jamais-un-mouvement-militant/

Courrier International. (2023, 20 juillet). La fin de l’“idée fabuleuse” du body positivisme. *Courrier International*. https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-la-fin-de-l-idee-fabuleuse-du-body-positivisme

Hidoussi, V. (2022, 25 octobre). *À double tranchant  ;  : les limites du body positive*. Madame Figaro. https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/forme-detente/a-double-tranchant-les-limites-du-body-positive-20220410

Louderback, L. (1967). More People Should be Fat! The Saturday Evening Post.

Pirmez, M. (2019, 9 novembre). *Body positivisme, un mouvement faussement incluant ? – Mammouth Média*. Mammouth Média. https://www.mammouth.media/body-positivisme-mouvement-faussement-incluant/

Sobczak, C., & Scott, E. (1996). The Body Positive: A Guide to Loving Your Body. Gurze Books.

Süddeutsche Zeitung Magazin. (2024). Le Body Positivisme : À la recherche de ses origines [Article]. Süddeutsche Zeitung.

Le selfcare : origines, limites & enjeux

Dans notre société actuelle, le selfcare est devenu une tendance incontournable. Les médias regorgent de messages encourageant à prendre du temps pour soi, à s’offrir des moments de détente et à se chouchouter. Le selfcare est célébré comme un acte d’amour envers soi-même.

Chaque jour, le #selfcare est utilisé plus de 18 millions de fois sur Instagram ; c’est un des plus populaires. Mais que se cache-t-il réellement derrière cette tendance ? D’où vient-elle ? Quelles en sont les limites et les enjeux ?

ORIGINES

Il faut tout d’abord noter que le concept du selfcare vient initialement des mouvements radicaux noirs et féministes états-uniens des années 50. Il est alors « un moyen de résister aux systèmes de suprématie blanche, de patriarcat et de capitalisme »[1]. Les activistes insistent sur sa primordialité pour contrer l’épuisement, ainsi que pour se protéger et guérir des traumatismes d’oppression à répétition.

« Prendre soin de moi n’est pas de l’indulgence personnelle, c’est de la préservation de soi, et c’est un acte de guerre politique. » Audre Lorde, 1988.

LIMITES

Fondamentalement, il s’agit donc de prendre du temps pour soi-même ; du temps simplement destiné à se ressourcer, à se détendre, à trouver un équilibre et de la compassion envers soi-même. In fine, de préserver un mode de vie épanouissant et durable.

Actuellement, les dérives du bien-être se situent à l’intersection entre nombreuses discriminations : elles sont sexistes, classistes, individualistes, productivistes…

CONSUMÉRISME & INDIVIDUALISME

Ines nous a prévenu·es ; la peau a 3 besoins, le reste est marketing. Et, en effet, le bien-être est devenu « un marché, l’une des poules aux œufs d’or du capitalisme à la fin des années 80 et s’impose peu à peu comme une obligation » (Camille Teste, Politiser le bien-être, Binge Editions, 2023). Cette industrie a été évaluée à environ 11 milliards de dollars en 2018 et continue de croître.

En effet, malgré la radicalité de son origine et la beauté de l’idée de base, le selfcare tel que nous le connaissons aujourd’hui a été édulcoré et marchandisé. Nous, consommateurices, recherchons des voies de soulagement face aux stress toujours croissants auxquels nous sommes confronté.es ; aussi, les entreprises, toujours aussi réactives, répondent à cette demande et ce besoin grandissant en les capitalisant. Cette récente tendance du marketing axé sur le bien-être est une stratégie très claire pour nous distraire et nous tenir éloigné.es des réels enjeux sociétaux actuels.

Mais pourquoi ça marche ? Est-ce que le selfcare n’est pas devenu une excuse pour glorifier un monde de plus en plus individualiste ?

On nous dit simplement d’acheter un nouveau produit pour résoudre nos problèmes. Mais aucun nombre de bains moussants ou de jus verts ne pourra réparer une culture qui dévalue constamment notre bien-être émotionnel et nous dit que la seule manière d’être heureux.se est de continuer à se mettre une pression sur les épaules pour aller mieux, chacun.e chez soi.

Or, quand le monde est hostile, on se referme sur son petit cocon, sa petite vie à soi. En effet, le selfcare, c’est notre moyen individuel d’avoir la sensation de reprendre le contrôle de nos vies. C’est notre échappatoire. En effet, nos problèmes actuels sont tellement immenses (climat, fascisme, sexisme, racisme…) que, « à défaut de se sentir capable de s’attaquer aux réels problèmes, on s’attaque aux symptômes. On a totalement perdu ce réflexe du collectif, d’organisation collective » (Camille Teste, Politiser le bien-être, Binge Editions, 2023).

« Cette idée que nous n’avons aucune responsabilité collective de ce qu’il se passe dans le monde ou dans le cœur des autres, c’est une théorie fictionnelle de propagande politique, qui nous mène tout droit à un égoïsme suprême érigée en valeur morale, qui nous insensibilise petit à petit et nous envoie droit vers la catastrophe fasciste. Parce que sans communauté, sans responsabilité commune, il n’y a plus de collectif ni de société » (Judith Duportail, Selfcare ta mère, Binge Audio, 2023).

CLASSISME, SEXISME & CAPITALISME

Il faut être honnête : nous parlons ici d’un concept principalement orienté vers les femmes ou personnes qui se définissent comme telles. Le patriarcat perpétue des standards de beauté inaccessibles, exerçant une pression sur nous pour atteindre un certain niveau de perfection. Les réseaux sociaux sont souvent inondés d’images de routines de selfcare impeccables, de séances d’entraînement quotidiennes, de repas sains préparés avec soin, et de spas à domicile somptueux. Cette représentation idéalisée du selfcare peut créer un sentiment de culpabilité pour les gens qui ne parviennent pas à suivre ces normes élevées.

Une autre limite du selfcare est son coût potentiel. De nombreuses pratiques de selfcare, telles que les soins de la peau haut de gamme, les abonnements à des studios de fitness, ou même des vacances de bien-être, peuvent être financièrement inabordables pour une très grande partie de la population. Cela crée une discrimination de plus entre les gens, engendrant des sentiments d’injustice et d’exclusion.

Le selfcare peut également être compromis par la pression du temps et de la productivité. Dans une société où le rythme de vie est souvent effréné, prendre du temps pour soi peut sembler un luxe que peu de gens peuvent se permettre. Parallèlement, il existe une pression sociale pour être constamment productif, ce qui peut pousser les individus à négliger leurs besoins en selfcare au profit de l’efficacité.

On le comprend, le selfcare est représentatif de notre société quand on observe les discriminations qu’il englobe : dérives individualiste et capitaliste, privilèges de classes, etc. Pour autant, cela reste un concept essentiel dans nos vies.

Mais, alors, comment redonner au bien-être sa beauté militante ?

Comment trouver l’équilibre en ces temps de chaos ?

Image représentant une personne qui prend soin d'elle : bigoudis, crème, plantes...

ENJEUX

Techniquement, nos questionnements étant individualisés et psychologisés (ai-je une belle peau ? bois-je assez d’eau ?) et des « solutions rapides » sous forme de produits nous étant soumises (masques, gourdes graduées, coachings…), nous sommes chacun et chacune rendu·es incapables de déceler les problèmes plus systémiques et sociologiques qui bouillonnent sous la surface et architecturent nos sociétés. Pourtant, les maux transpercent toutes les strates de la population : des personnes de tous âges signalent une augmentation du stress, de l’épuisement professionnel et de l’anxiété. Les hospitalisations pour des crises de santé mentale sont en hausse. Nous nous faisons donc un grand déservice en traitant et définissant le bien-être comme une matière seulement intime, plutôt que comme faisant partie d’un système plus vaste qui nous nuit touxtes. N’oublions jamais que l’intime est politique.

Bien sûr, le selfcare, en soi, n’est certainement pas une chose mauvaise, égoïste ou frivole.

Au contraire, il reste une pratique précieuse pour le bien-être mental et physique. Ne tombons pas dans l’autre extrême en s’interdisant nos moments de bien-être : une journée au spa, un bon bain chaud, une crème qui sent bon, une séance de Pilates… Evidemment, tout cela est extrêmement agréable et important. Plus que jamais, nous avons toustes besoin de moments de répit, de paix, pour respirer, faire une pause.

Pour autant, ne nous laissons pas trop embarquer dans l’esthétique de cette tendance marketing et ne laissons pas ce principe vertueux devenir une source de stress supplémentaire. Il est temps de repolitiser ce bien-être et d’en faire une arme collective au service du peuple. Les pratiques du bien-être sont souvent intéressantes intrinsèquement, mais sont à réfléchir pour les transformer en outil au service d’un projet de société plus juste. Pour cela, il serait intéressant de revenir à la source du concept d’Audre Lorde…

Les combats à mener sont multiples, complexes… mais tout autant enrichissants et essentiels. Ramenons de la joie dans nos luttes, organisons-nous ensemble pour intégrer de la tendresse dans nos révoltes. L’avenir, le monde dont on rêve est un monde plus juste, plus respectueux, plus heureux. Mais, afin d’y arriver, nous ne pouvons pas nous laisser happer par l’aigreur et la pollution actuelle. Nous ne devons de montrer que ce pour quoi on se bat est beau, mobilisons-nous pour nos luttes fédératrices. Et, pour cela, nous ne pouvons pas y laisser notre santé. Et c’est à cet équilibre qu’il faut essayer de tendre.

Concluons peut-être par cette citation de Virginie Despentes : « La douceur et la bienveillance sont les notions les plus antinomiques avec le système qui nous opprime. La douceur et la bienveillance, c’est le contraire de l’exploitation capitaliste ». Soyons doux·ces, envers nous-mêmes, les autres, nos corps et nos esprits, envers nos enfants et leur cœur, envers la planète et ses cadeaux. De cette douceur découlera le changement.

Selfcare au Féminin : L’Écoféminisme à travers la Cosmétique Naturelle

Le samedi 16 septembre 2023, le CFEP a organisé un événement dédié à la création de cosmétiques naturels. Dans le cadre des Journées Féministes d’Amazone, axées sur les écoféminismes et le self care‧ Cet atelier a été une véritable exploration des bienfaits de la cosmétique naturelle. En voici notre compte-rendu. 

Une fois n’est pas coutume, le CFEP a organisé un atelier « bien-être » pour participer de manière active aux Journées Féministes 2023.

L’atelier était mené par Ines, une experte en cosmétique naturelle. Sa passion pour la beauté traditionnelle nous a immédiatement captivées, créant une atmosphère propice à la découverte. Elle a guidé les participantes à travers une expérience pratique et informative sur la création de masques naturels adaptés à chaque type de peau. À travers cette exploration, Ines a mis en lumière les trois besoins fondamentaux de la peau : celle-ci doit être protégée, nourrie et hydratée.  

Les conseils d’Inès

Pour protéger la peau
Il est très important d’appliquer régulièrement de la crème solaire, afin d’éviter les effets néfastes du soleil sur la peau. Pensez aussi à mettre un couvre-chef, si c’est possible et à ne pas vous exposer pendant entre 10 et 16 heures, quand le soleil est présent. 
Pour hydrater sa peau
Tout d’abord, on pense à boire de l’eau. L’hydratation de la peau passe surtout par là ! a éclairé l’audience sur l’utilisation d’ingrédients clés tels que l’argile verte pour les peaux grasses, l’argile blanche pour toutes les peaux, et l’argile rouge pour les peaux ternes. Elle a expliqué comment personnaliser les masques en fonction du type de peau, en incorporant des hydrolats tels que la menthe poivrée pour les peaux grasses ou la lavande pour les peaux sensibles. Les participants ont acquis une compréhension approfondie des ingrédients et de leur rôle dans la création de produits de beauté naturels. 
Pour nourrir sa peau
Notre corps produit déjà, évidemment, un agent nutritif pour la peau : le sébum. Ce qui signifie que c’est selon notre type de peau qu’il faut envisager la nutrition.
Les peaux grasses n’ont pas un énorme besoin de nutrition étant donné qu’elles ne manquent pas de sébum. Au contraire, parfois, elles ont davantage besoin d’un agent régulateur de sébum. C’est pour cela qu’on leur préconise des ingrédients comme l’argile verte, l’huile de jojoba, l’huile de noisette… 
Les peaux sèches ont davantage besoin de nutrition. Répondront à ce manque de nutrition des ingrédients tels que l’argile blanche, l’huile d’amande douche… 
Les peaux mixtes demandent, elles, une combinaison des formules ci-dessus.  A noter que notre type de peau n’est pas éternellement le même. Comme l’entièreté du corps, la peau somatise et évolue selon nos moments de vie : selon les saisons, les moments de stress, les grands changements, les lieux d’habitation, la pollution de l’air… 

Diagnostic personnalisé de la peau, un moment fort apprécié par le groupe.
Inès a pris le temps d’évaluer individuellement le type de peau de chaque personne, fournissant des recommandations spécifiques pour un selfcare efficace. Cette approche individualisée a renforcé le sentiment de connexion entre les participantes et l’événement. 

Réalisation des masques
La partie pratique de l’atelier a permis à chacun de mettre en pratique les connaissances acquises. Les participantes ont été guidées par Inès dans la création de leurs propres masques personnalisés. En utilisant des ingrédients tels que l’argile, la spiruline, et le gel d’aloe vera, elles ont pu expérimenter et créer des produits de beauté naturels adaptés à leur type de peau. C’était une expérience à la fois éducative et amusante. 

L’événement du CFEP a été bien plus qu’un simple atelier de cosmétique naturelle. Il a été une célébration de la beauté authentique et de la confiance en soi. Les participantes sont reparties non seulement avec des masques faits maison, mais aussi avec une compréhension plus profonde de la beauté au naturel, en embrassant la simplicité et en valorisant la diversité de leur peau. 

Des idées de recettes
Voici quelques recettes inspirantes partagées par Ines lors de l’atelier. Vous y trouverez les ingrédients, qu’il faut mélanger jusqu’à consistance souhaitée (ni trop liquide, ni trop solide) pour appliquer votre masque pour le visage. 
Pour une Peau Illuminée : spiruline + gel d’aloe vera 
Pour une Peau régulée en sébum : argile verte + eau de source 
Pour une Peau lumineuse : argile rouge + huile de jojoba 
Pour une peau nourrie : argile blanche + hydrolat de rose 

Ces recettes simples et naturelles ont enthousiasmé les participantes et leur ont donné de nouvelles idées pour leur routine de selfcare. 
Si vous le souhaitez, ajoutez maximum 2 gouttes d’HE dans vos masques pour 
Les peaux nourries : HE de rose 
Les peaux apaisées : HE lavande 
Les peaux nettoyées : HE arbre à thé 

Personne devant un ordinateur, bloc-notes, et tasse de café

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