Projet d'une exposition de photos - J'existe

J’existe

J'existe - l'affiche

En partenariat avec :

Date : 2016

Renseignements : Hayat Belfaqir

02 229 38 52 ou h.belfaqir@cfep.be

Une exposition de photographies qui aborde sans détours la thématique des étrangers et des étrangères en Belgique. Une illustration du parcours compliqué des femmes et des hommes qui arrivent chez nous. L’exposition est disponible sur demande.

J’existe

C’est le titre que les participantes aux Ateliers de l’Egalité et la Citoyenneté du CFEP ont choisi pour la couverture de ce « petit livre » qui regroupe des photos qu’elles ont réalisées elles-mêmes dans le cadre d’un projet collectif du groupe.

Le choix de ce titre traduit la volonté de ces participantes d’exister mais autrement !

Naissance du projet

L’idée est née des discussions abordées lors de ces ateliers qui offrent aux participantes l’occasion de se retrouver, d’échanger leurs idées et leurs points de vue sur des thèmes qui touchent à l’épanouissement et la citoyenneté des femmes.

Les discussions au sein des ateliers s’inspirent souvent des événements qui dominent l’actualité. C’est ainsi que les participantes ont choisi de réaliser un projet autour d’une thématique qui les concerne particulièrement : 
« Les étrangères et les étrangers à Bruxelles ».

Appropriation de l’espace public

Pour réaliser ce projet, les participantes se sont pleinement investies dans l’atelier photo proposé par « Media Animation » notre partenaire pour cette activité artistique en Education permanente.

Plusieurs séances théoriques et pratiques sur la prise de photos ont été organisées‧ Elles ont précédé les sorties organisées pour prendre des clichés qui pouvaient illustrer leurs idées et leurs réflexions. Elles ont ainsi pu exprimer tous leurs ressentis par rapport à cette thématique qui leur tenait à cœur. Les participantes ont sillonné les rues de Bruxelles pour réaliser les photos d’un livret et d’une exposition.

La notion « d’étranger‧ère‧s

Nous nous sommes beaucoup attardées sur la notion de l’étranger – ici étrangère -, ce même mot qui est remplacé selon les circonstances, par « migrant », « réfugié », « frontalier », « musulman », « rom » « barbare » « terroriste », « main-d’œuvre bon marché », etc. des synonymes qui couvrent des réalités bien différentes.

Mais qu’est-ce qu’un‧e étranger‧ère ?

« Quelqu’un d’autre, mais tellement « autre » qu’on doute qu’il soit quelqu’un : quelqu’un d’anormal, pas déterminé par nos normes. N’importe qui, voire n’importe quoi : ce passant qui passe, cet air inconnu, ces vêtements étranges, ce comportement inhabituel… L’étranger vit avec d’autres repères dans d’autres repaires : il a le tort d’être différent ! On lui reproche d’instaurer une séparation entre lui et nous, on le tient pour responsable de sa différence. La méprise est facile, le mépris en découle »  François HOUSSET